« Sé/Ré.paration », se veut un opéra participatif en deux actes, pour chœur, ensemble instrumental, chœur d’enfants et d’adolescents ainsi que des témoins réalistes en vidéo projection.

Comme l’indique son titre, le projet a l’ambition d’aborder la question taboue, celle de la séparation familiale, du couple, et de son poids sur les enfants et les parents, notamment le père dont on l’entend rarement parler, s’expliquer ou s’exprimer.

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Dans cet opéra, l’usage de la voix prendra plusieurs dimensions : le parlé du quotidien, la déclamation poétique, le récitatif narré, le chant lyrique, la polyphonie chorale et en fin, le chœur de masse qui intègre le public.

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Les langues utilisées seront principalement le français et l’arabe, avec un clin d’œil pour d’autres langues parlées encore

chez les familles immigrées de cette région, à savoir : le kabyle, l’italien, le portugais et le polonais.

L’instrumentarium accompagnant les voix sera composé de deux entités musicales : européenne et nord-

africaine, avec un quintet de chambre, composé de quatuor à cordes (2 violons, alto et violoncelle) et piano, ainsi qu’une mandole algérienne, un ney (flûte de roseau) et des percussions traditionnelles (deff, derbuka, riqq, tbal).

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Ces huit musiciens se fusionneront aux chanteurs et donneront toutes les dimension narratives, psychologiques et dramaturgiques que j’imagine dans cet opéra.

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Enfin, « Sé/Ré.paration » est un opéra véritablement participatif, dans la forme et dans le contenu.

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La mise en scène alternant narrativité scénique et témoignage documentaire, présente une première dans le genre et

garantira le pathos couru et la solennité nécessaires dans l’abord de ce sujet.